À Saint-Étienne-du-Grès, l’agro-tourisme prend une dimension artistique avec un parcours inédit.

Un silo industriel transformé en galerie à ciel ouvert ? C’est le pari audacieux mené par l’association A3-art, qui dévoile “Un silo AP-art, une exposition monumentale où six œuvres dialoguent avec le paysage et l’histoire du site d’Alpilles Céréales. 

Une inauguration célébrant l’union de l’art et du territoire 

Depuis 2022, cet espace unique conjugue patrimoine et création contemporaine.

La cérémonie d’ouverture, portée par Leila Voigt, présidente de l’association, s’est tenue en présence du maire Jean Mangion, de la vice-présidente du Conseil départemental Marie-Pierre Callet, ainsi que des artistes et passionnés d’art. Ce moment marque l’aboutissement d’un projet initié plusieurs années auparavant.

Un parcours artistique grandeur nature

Six œuvres monumentales prennent place au cœur du silo, chacune offrant une réflexion singulière sur l’espace et le paysage :  

“On n’est pas des angles” de Maurice Hache, explorant la géométrie et l’équilibre  

Tournesol

de Yoann Crépin, vibrant hommage à la nature  

De l’impact à l’implantation”

de Nicolas Daubanes, une réflexion sur la transformation industrielle  

Le Gardien

de Placide Zéphyr, entre veille et mystère  

Montagne urbaine

de Yazid Oulab, fusion entre ville et nature  

Banc de sable

de Gilles Barbier, réminiscence des paysages mouvants  

Ces œuvres, accessibles gratuitement, sont visibles du lundi au vendredi, avec possibilité de visites guidées sur rendez-vous.

L’art s’illumine aussi la nuit

Grâce à un ingénieux système d’éclairage solaire, les installations restent visibles une fois le soleil couché. Depuis la D99, elles s’imposent dans le paysage, révélant une nouvelle dimension au parcours artistique.

Un projet collectif au service de l’innovation culturelle

“Un silo AP-art” doit son existence au soutien du programme européen Leader, du Fonds européen pour le développement rural (Feader) et des institutions locales. Porté par des bénévoles et des artistes engagés, il représente un bel exemple de reconversion d’un patrimoine industriel en espace de création.

Photos : Guy Boyer/A3-art/Kbsp/DR