Le samedi 28 juin restera gravé dans la mémoire collective marseillaise. Dans un Vélodrome à guichets fermés, plus de 55 000 fans ont célébré IAM, figure emblématique du rap français, pour un concert d’anthologie mêlant hommage, puissance scénique et transmission générationnelle.



Photos : Orange Velodrome/Iam/Kbsp/DR
Une cité, un groupe, une même histoire
C’était plus qu’un concert. C’était une déclaration d’amour de IAM à Marseille, leur berceau, leur muse, leur moteur. Depuis les premières mesures de L’Empire du côté obscur, le stade s’est transformé en caisse de résonance géante, chaque spectateur devenant un prolongement du groupe. Les morceaux phares, « Petit frère », « Demain c’est loin », « Je danse le Mia » ont été repris à l’unisson, comme des hymnes populaires ancrés dans l’ADN de la ville.





Photos : Orange Velodrome/Iam/Kbsp/DR
Une scène partagée, une culture transmise
Fidèle à son esprit d’ouverture, le collectif a convié plusieurs artistes iconiques pour rendre hommage à l’histoire du rap marseillais et francophone : Oxmo Puccino, Keny Arkana, Alonzo… Et bien sûr, les piliers Akhenaton et Shurik’n, dont la présence magnétisait la scène. Ensemble, ils ont tissé un fil entre générations, une passerelle entre les luttes d’hier et celles
d’aujourd’hui.




Photos : Orange Velodrome/Iam/Kbsp/DR
Une scénographie à couper le souffle
Jeux de lumière millimétrés, images d’archives émouvantes, discours engagés projetés en toile de fond… Tout a été pensé pour élever le concert au rang de manifeste artistique. Le Vélodrome, plus qu’un stade, est devenu l’épicentre d’une culture en mouvement, entre mémoire et modernité.
Une clôture poignante
Alors que les dernières notes s’estompaient, Akhenaton s’est adressé au public d’une voix chargée d’émotion : « Vous nous avez donné plus que ce qu’on espérait. Merci Marseille. Ce soir, c’est pour ceux qui ne sont plus là. »





Photos : Orange Velodrome/Iam/Kbsp/DR