Depuis le 30 avril, le Mucem de Marseille invite à un fascinant voyage à travers les traditions et l’art du peuple amazigh. Avec Amazighes. Cycles, parures, motifs, le musée met en lumière une culture millénaire où chaque objet raconte une histoire, où chaque bijou porte un sens profond. En collaboration avec la Fondation Jardin Majorelle de Marrakech, l’exposition dévoile un patrimoine d’une richesse infinie, entre esthétique et spiritualité.



Photos : Mucem/Marseille/DR
L’art amazigh, un langage ancestral
Plonger dans cette exposition, c’est entrer dans un univers où les formes, les couleurs et les matières se transforment en langage. **Bijoux ornés de motifs sacrés, céramiques aux symboles mystérieux, textiles aux broderies envoûtantes…Plus de 150 pièces rares révèlent un savoir-faire transmis de génération en génération. Mais Amazighes n’est pas qu’une simple vitrine du passé. C’est une invitation à comprendre une culture qui évolue sans cesse, qui fusionne tradition et modernité, et dont l’expression artistique demeure une force vive à travers les âges.
La fibule Tabzimt, témoin d’un héritage
Parmi les trésors exposés, une fibule Tabzimt, précieuse parure kabyle du XXe siècle, attire immédiatement l’attention. Forgée en argent et incrustée de corail, elle n’est pas qu’un simple bijou : elle symbolise protection, transmission et identité.Pour Salima Naji, commissaire de l’exposition et anthropologue, cette pièce incarne l’essence même de la culture amazighe : « Chaque courbe, chaque gravure est une trace du passé qui parle au présent. Ces objets ne sont pas que décoratifs, ils sont des talismans, des héritages vivants.»









Photos : Mucem/Marseille/DR
Les femmes amazighes, gardiennes des savoirs
Au centre de Amazighes, une figure essentielle : la femme amazighe, dépositaire des traditions et des savoir-faire ancestraux. À travers ses gestes, broderie, tatouage, henné, vannerie , elle façonne le temps et perpétue un art où le sacré et le quotidien se mêlent. Les hommes, eux, façonnent bijoux et sculptures, donnant à chaque objet un rôle qui dépasse l’esthétique. L’orfèvrerie amazighe se distingue par son raffinement et son enracinement dans une cosmogonie où chaque symbole a une raison d’être.





Photos : Mucem/Marseille/DR
Un public conquis dès l’ouverture
L’exposition suscite déjà un engouement exceptionnel. Depuis son inauguration, les visiteurs se pressent au Mucem pour découvrir ces œuvres fascinantes qui racontent une culture millénaire, toujours vibrante. Une immersion où le passé dialogue avec le présent, et où l’identité amazighe s’affirme avec force.
En bref
Exposition Amazighes. Cycles, parures, motifs
Mucem, Marseille
Du 30 avril au 2 novembre 2025
Entrée libre le mercredi et dimanche après-midi
Photos : Mucem/Marseille/DR




